Temps de lecture : 2 minutes

Le PRI (Principles for Responsible Investment) est une charte engageant les investisseurs internationaux, à respecter des principes « responsables » dans leur politique d’investissement. Par la constitution, la promotion et l’application de cette charte, les signataires entendent contribuer à un système financier globalement plus durable.

Le PRI a été lancé en 2006 avec la participation de 100 investisseurs. Aujourd’hui, il regroupe plus de 1900 investisseurs signataires dans le monde entier, pesant plus de 89.000 Md$ d’actifs sous gestion.

 

Principe de fonctionnement du PRI

Concrètement, chaque investisseur signataire du PRI s’engage à respecter les 6 principes suivants :

  1. Intégrer les questions ESG dans son processus d’analyse et de décision d’investissement,
  2. Être un investisseur actif et intégrer les principes ESG dans sa politique de suivi des investissements,
  3. Rechercher les informations ESG appropriées auprès des entités dans lesquels il investit,
  4. Promouvoir et accepter et la mise en œuvre de ces principes dans le secteur de l’investissement,
  5. Travailler ensemble pour améliorer la mise en œuvre de ces principes,
  6. Et enfin, reporter sur ses activités et les progrès accomplis dans la mise en œuvre des principes.

Chaque année, l’investisseur doit rendre compte auprès du PRI du respect de ses engagements.
Pour ce faire, il doit répondre à un questionnaire, qui ne donne cependant lieu à aucune certification.

Et pour pouvoir répondre au questionnaire, il faut adhérer au PRI.
Le montant de l’adhésion dépend du profil (propriétaire d’actif, investisseur ou fournisseurs de services) et de la taille de l’adhérent.

Par exemple : Pour un propriétaire d’actifs, l’adhésion peut coûter de 525€ (pour moins de 90M$ d’actifs sous gestion) jusqu’à 9.600€ (au-delà de 50Md$).

Le PRI est soutenu par le Secrétaire Général des Nations Unis.

 

Intérêt et limites du PRI pour les acteurs les fonds immobiliers

Le PRI possède une notoriété internationale auprès des investisseurs, propriétaires d’actifs et gérants de portefeuilles. Et le module « direct – actifs immobiliers » collecte effectivement des informations auprès d’investisseurs dans des actifs immobiliers physiques -ou par le biais de titres de participation non cotés.

De surcroît, le rapport d’évaluation consiste en une comparaison entre répondants au même module, donc entre pairs.

Cependant, l’OID souligne dans sa cartographie 2018 que le module « Direct-actifs immobiliers », qui concerne le secteur de l’immobilier tertiaire, est « mal adapté aux problématiques de l’immobilier ». Le bénéfice de la comparaison est donc à relativiser.

Pin It on Pinterest

Share This