Aujourd’hui, Marie Ruault et Etienne Le Gaffric partagent leur expérience des certifications environnementales dans l’immobilier avec iQspot.

Quel est votre poste et les missions que vous accomplissez au sein de Greenaffair ?

Etienne : Etienne Le Gaffric, je suis responsable commercial chez Greenaffair. Je suis arrivé chez Greenaffair il y a un peu plus de quatre ans en stage de fin d’étude (ingénieur), au poste de consultant exploitation au sein du pôle immobilier et ville durable. Les missions de ce pôle ont pour objectif d’améliorer la performance environnementale d’actifs en exploitation (notamment via les certifications HQE, Breeam in-Use ou encore LEED EBOM). Aujourd’hui, je suis au commerce j’accompagne nos clients et partenaires, en amont, dans la définition de leurs besoins.

Marie : Marie Ruault, je suis responsable du pôle exploitation durable chez Greenaffair. Je suis arrivée, il y a quatre ans en tant que consultante dans le pôle exploitation. Dans le cadre de mes missions, j’ai mené des projets de certifications environnementales en exploitation. J’occupe actuellement le poste de responsable du pôle exploitation durable, équipe dédiée aux sujets en exploitation. Avant cette expérience chez Greenaffair, j’ai travaillé en tant que responsable d’affaires dans une entreprise de maintenance multi-technique.

Quel est l’intérêt de faire certifier ses actifs en exploitation ? 

Etienne : Les certifications que nous suivons permettent d’évaluer les performances environnementales d’actifs immobiliers. Les référentiels utilisent des critères techniques ou encore des benchmarks qui permettent de comparer les actifs avec les meilleures pratiques du secteur. Ces certifications peuvent couvrir l’ensemble du cycle de vie des bâtiments.

Nous identifions quelques points clés :

  1. Les référentiels en exploitation invitent les exploitants, gestionnaires et investisseurs à fiabiliser les données environnementales de leurs actifs. Ce point permet de capitaliser sur des informations clés, notamment pour la mise en conformité réglementaire. Les référentiels sont régulièrement mis à jour. Les certifications peuvent constituer une base de données extra-financière solide.
  2. Les certifications visées doivent être adaptées. Les référentiels sont coconstruits avec des experts de l’immobilier. Ils permettent de garantir aux investisseurs la performance de leurs actifs (en fonction des niveaux obtenus) et de se projeter en exploitation avec un plan d’actions précis. Dans le contexte actuel, les enjeux de performance énergétique et carbone sont analysés avec précision.
  3. Les certifications en exploitation permettent de maintenir la valeur verte des actifs (à condition de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue). Les preneurs sont de plus en plus attentifs et concernés par les enjeux environnementaux. Les caractéristiques extra-financières des actifs sont observées avec attention.

Quels sont les labels et certifications les plus utilisés dans l’immobilier d’exploitation ? 

Marie : Les labels et certifications sont apparus autour des années 2005 sur les thématiques portées sur l’énergie et l’eau, avec le label Effinergie puis les certifications HQE, Breeam et LEED. De nouvelles thématiques ont émergé dans les projets immobiliers au fur et à mesure. De nouveaux labels ont été créés sur le confort, la biodiversité, le bien-être, l’économie circulaire, la connectivité et la résilience. Depuis quelques années, les enjeux sur les stratégies bas carbones se sont développés.

On note également une évolution des réglementations (RE 2020, dispositif éco énergie tertiaire, BACS, etc.) et des enjeux de reporting extra-financier (politiques et attentes ESG).

Si on se concentre sur les certifications en exploitation, les trois certifications généralistes HQE, Breeam et LEED sont régulièrement suivies. Ces dernières englobent les thématiques liées au bâtiment : gestion de l’énergie et de l’eau, mobilité, déchets, confort, santé, résilience, biodiversité et bien-être.

Comment accompagnez-vous vos clients pour obtenir des certifications et labels en exploitation ?

Etienne : Greenaffair est une société de conseil en développement durable et RSE depuis 21 ans. Aujourd’hui, nous sommes 130 collaborateurs implantés dans cinq agences en France. Les consultants (ingénieurs, urbanistes, écologues, acousticiens, architecte d’intérieur, etc.) sont repartis sur 5 pôles de compétences :

  • Investissement & Finance Responsable (mise en conformité réglementaire, Taxonomie, SFDR, Label ISR immobilier, etc.),
  • Immobiliers et Ville Durables (stratégies environnementales, certifications, réemploi & économie circulaire, etc.),
  • Energie & Carbone (BET Thermique, RE2020, Décret Tertiaires, études techniques, etc.),
  • RSE (accompagnement premiers pas, bilan carbone, plan de mobilité, rédaction DPEF, etc.)
  • et Workplace (architecture et aménagement intérieur durable).

Marie : Sur le focus Exploitation,

  • Dans le cas où le client sait déjà sur quelle(s) certification(s) il souhaite se positionner, nous réalisons une étude de faisabilité. Cette étude consiste à réaliser une visite technique du bâtiment et de collecter la documentation disponible. En fonction de ces éléments, nous évaluons le bâtiment selon le référentiel de la/des certification(s) choisie(s), déterminant ainsi le niveau atteint. Nous proposons également un plan d’optimisation chiffré (travaux, études, actions de management) permettant d’atteindre des niveaux de certification supérieurs. Suite à cette étude, le client dispose d’un état des lieux de son bâtiment ainsi que d’une vision sur l’investissement nécessaire. Ensuite, nous réalisons des revues régulières avec le client afin de monter le dossier de certification. Nous sommes également présents pour mener à bien l’audit, jusqu’à l’obtention du certificat.
  • Nous pouvons également guider les clients dans le choix des certifications à viser grâce à une étude d’opportunité. Cette étude, moins précise qu’une étude de faisabilité, permet d’identifier selon différents référentiels, le(s) plus pertinent(s) pour le bâtiment.

Quel est l’impact des fonctionnalités iQspot dans le label BREEAM in Use ?

Etienne : La certification Breeam In-Use est décomposée deux parties. La partie 1 concerne la performance intrinsèque de l’actif. La partie 2 concerne l’exploitation de l’actif. Pour chaque partie, il y a des critères environnementaux à respecter pour obtenir des points/niveaux. L’objectif est de justifier et intégrer un certain nombre d’éléments techniques pour obtenir des niveaux de certifications.

La solution iQspot permet d’accompagner les investisseurs, les gestionnaires et les locataires dans le maintien ou l’amélioration des performances Breeam In-Use. Les données récoltées par les capteurs iQspot peuvent être valorisées sur plusieurs crédits. Ces éléments ont un impact sur les thématiques de gestion des consommations d’énergie et d’eau. Nous avons constaté que la solution iQspot pouvait faire gagner jusqu’à 10 % sur la partie “Asset Performance” et 12 % sur la partie “Management Performance”. Greenaffair a eu l’occasion de travailler avec iQspot lors de certifications Breeam In-Use. Nous avons facilement réussi à valoriser les solutions iQspot pour améliorer le scoring Breeam In-Use des actifs en cours de certification.

Merci à Marie et Etienne d’avoir partagé leur expérience.

Vous souhaitez améliorer votre niveau sur la certification Breeam in Use ? Contactez-nous en remplissant ce formulaire 👇

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