Le GRI (Global Reporting Initiative) est un organisme international indépendant à but non lucratif, qui travaille à normaliser les rapports environnementaux. Il s’attache donc à élaborer et diffuser des normes de reporting environnementaux. Son objectif ? Aider les entreprises, gouvernements et organisations à mesurer, identifier et communiquer leur impact sur les sujets de développement durable.
Lancé en 1997 par une ONG américaine le GRI est soutenu par le Programme Environnemental des Nations Unis (UNEP).
Principe de fonctionnement
Le GRI a établi un certain nombre de normes qui se répartissent en quatre grandes familles : les normes universelles (GRI 100), les normes économiques (GRI 200), les normes environnementales (GRI 300) et les normes sociales (GRI 400).
Un rapport conforme à ces normes permet de présenter un panorama complet :
- des enjeux clés d’une organisation,
- des impacts qui y sont liés
- ainsi que des modalités de gestion de ces impacts.
Bon à savoir : une organisation peut utiliser l’ensemble ou seulement une partie des normes sélectionnées pour établir un rapport sur des informations spécifiques qui la concernent.
Par exemple, une entreprise pourra s’appuyer sur un certain nombre de ces normes pour produire un rapport RSE non soumis aux obligations de DPEF.
L’ensemble de ces normes sont disponibles en français depuis le 8 mars 2018.
Vous pouvez les télécharger ici.
Intérêt et limites d’une déclaration GRI
Le respect des lignes directrices établies par le Global Reporting Initiative est totalement volontaire.
C’est pourquoi souscrire et déclarer au GRI n’entraîne aucune procédure de vérification ni n’aboutit à l’obtention d’aucun label.
Cependant, se soumettre à cet exercice montre une volonté de transparence et d’amélioration de ses performances ESG, selon des normes mondialement connues et reconnues.
En 20 ans, plus de 13.000 organisations du monde entier ont ainsi déposé plus de 55.000 rapports.
En ce qui concerne la France, en 2016, 39 entreprises ont présenté un rapport. 67 nommaient GRI sans l’appliquer complètement.
Le nombre de foncières ou d’investisseurs immobiliers s’étant prêté à l’exercice n’est pas connu. Il est vraisemblablement assez faible. En revanche, l’ensemble des référentiels environnementaux applicables aux fonds immobiliers utilisent eux-mêmes les normes du Global Reporting Initiative.